« Cette extension de périmètre d’activité apparaît comme une suite logique et naturelle pour notre éco-organisme : les jeux et jouets et le mobilier appartiennent au même univers, celui des objets de la maison, et avec le bricolage et le jardin, il y a de nombreuses proximités d’usages et d’acteurs, parfois ce sont les mêmes. Ces nouvelles filières partagent de nombreux points communs avec le mobilier, notamment en termes de composition et de matière», souligne Dominique Mignon, présidente d’Eco-mobilier.

Ces agréments sont avant tout nés de la volonté des acteurs des filières, fabricants et distributeurs, de confier à Eco-mobilier la mission de répondre en leur nom aux obligations issues de la loi AGEC. « Ce choix est la reconnaissance des compétences, du professionnalisme et de l’expertise dont Eco-mobilier a fait preuve depuis bientôt dix ans. L’équipe d’Eco-mobilier est fière de cette confiance qu’il lui est ainsi témoignée. », poursuit Dominique Mignon.

Ces agréments sont le fruit d’un travail collaboratif entre les professionnels des deux filières et Eco-mobilier durant un an et demi. Il s’agit de créer totalement les processus opérationnels de filières jusqu’ici inexistantes. La force du réseau de collecte et de réemploi d’Eco-mobilier représente ici un atout de poids : 5000 points de collecte, 230 centres de tri et 500 partenaires de l’économie sociale et solidaire. La logique d’Eco-mobilier est celle d’un organisme multi-filières qui fait jouer les synergies.

Avec l’ambition d’atteindre le « zéro déchet enfoui », l’objectif sur les six ans de l’agrément est double.

Promouvoir et encourager le don, mettre en place des moyens de collecte diversifiés et adaptés pour développer fortement le réemploi. Cela passe par un maillage resserré des points de collecte et un accès à la plateforme du don , outil numérique mis en place par l’éco-organisme.

Deuxième cible : intensifier les efforts en faveur du recyclage des plastiques, très présents dans ces filières.

Parallèlement Eco-mobilier se donne pour but d’accompagner les distributeurs dans leur obligation de reprise en magasin, de mutualiser et massifier les collectes et les flux et d’inciter à l’écoconception en vue d’améliorer la durée de vie des produits, la recyclabilité et l’incorporation de matières recyclées.

Dominique Mignon conclut : « L’objectif est de faire d’une contrainte règlementaire une opportunité pour les entreprises. En s’appuyant sur l’expertise d’Eco-mobilier, les industriels et distributeurs metteurs sur le marché seront en capacité de mettre en œuvre de manière opérationnelle leur vision stratégique pour la filière dans l’intérêt de tous les acteurs, consommateurs, associations et collectivités. »